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Crash Spitfire Commandant Jacques-Henri Schloesing

Pilote de chasse prestigieux des Forces Aériennes Françaises Libres abattu le 13 février 1943 à la tête du groupe "Ile de France", blessé, évadé, il reprend le combat  comme commandant du groupe "Alsace" et trouve la mort en ces lieux le 26 août 1944.

☨ Commandant Jacques-Henri Schloesing , décédé , abattu par un chasseur allemand FW 190, repose au cimetière de Beauvoir-en-Lyons

Replié avec son unité sur la base de Francazal lors de la bataille de France, Jacques-Henri Schloesing entend l'annonce faite par le maréchal Pétain du futur armistice. Désireux de poursuivre la lutte, il embarque le 22 juin avec Didier Béguin, René Casparius et Raymond Roques à bord d'un Caudron C.440 en direction de l'Angleterre. Arrivé sur le sol britannique, il retrouve deux de ses frères et sa mère ayant également fuit la France, mais pas son père qui, volontaire pour combattre, a été capturé et restera prisonnier jusqu'en 19413. Engagé dans les forces françaises libres, il est envoyé en Operational Training Unit où il subit un important entraînement lui permettant d'être breveté pilote. Promu sous-lieutenant, il est affecté, dès la création de celui-ci en novembre 1941, au Groupe de chasse Île-de-France avec lequel il connaît son baptême du feu le 10 avril 19425. Aux commandes d'un Spitfire, il participe aux opérations au-dessus de la Manche et des côtes françaises en tant que commandant en second de l'escadrille "Versailles" du groupe Île-de-France. Après avoir gravement endommagé un Junkers Ju 88 le 4 juin, il est promu lieutenant en juillet et prend le commandement de son escadrille. Il passe capitaine en octobre et abat en combat aérien un Focke-Wulf Fw 190 le 2 novembre. Le mois suivant, sur recommandation de Bernard Dupérier, il succède à ce dernier à la tête du groupe de chasse Île-de-France.


Le 13 février 1943, Jacques-Henri Schloesing est abattu en vol au-dessus de la Somme par quatre Fw 1902. Il parvient à s'extraire de son appareil et à déclencher son parachute mais est gravement brûlé au visage et aux mains. Aidé par la population locale, il réussit à se soustraire pendant plusieurs jours aux recherches allemandes et rejoint Paris dix jours plus tard. Accueilli par une famille travaillant pour le compte du réseau Comète, il est hébergé et soigné pendant deux mois puis regagne l'Angleterre après être passé par l'Espagne. Il apprend alors sa promotion au grade de commandant puis subit plusieurs opérations et une longue convalescence. Il finit par reprendre le service actif en mai 1944 et est réaffecté au groupe Île-de-France avec lequel il participe au débarquement de Normandie le 6 juin 1944 assurant un soutien aérien des troupes. Le 24 août, il est muté au Groupe de chasse Alsace et en prend le commandement, fraîchement décoré de l'Ordre de la Libération. Deux jours plus tard, lors d'une patrouille dans le ciel de Rouen, son avion est abattu et s'écrase ici. Cette fois-ci, Jacques-Henri Schloesing ne survit pas. Il avait à son actif 148 heures de vol de guerre en 85 missions.

Source Wikipedia

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