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Eugène Fourré

Stèle en l'honneur du Résistant Eugène Fourré, membre du maquis de Saint-Mars-du-Désert abattu par les allemands le 6 août 1944. Il venait annoncer l'arrivée prochaine des troupes américaines.

Texte du panneau

Eugène Fourré est né à Saint-Thomas-de-Courceriers (Mayenne) le 24 janvier 1913. Célibataire, il exerce la profession de maréchal-hongreur et habite à "l'Aiguillon" à Courcité.

En relation avec le maquis de Saint-Mars-du-Désert et le BOA (Bureau des opérations aériennes) comme responsable du terrain "Harpe", il constitue des équipes pour les parachutages.

Le 6 août 1944, rentrant d'une mission de reconnaissance, il se rend à la "Boorie" chez sa fiancée Mlle Gautun pour annoncer l'arrivée prochaine des Américains qui sont à Mayenne. Elle lui propose de rester mais il veut rejoindre son domicile à bicyclette. Recherché par la gestapo, sans papier d'identité, il a un revolver caché dans une de ses bottes. A l'entrée du bourg de Courcité, au "Pont du Tertre", une patrouille Allemande l'arrête. En voulant saisir son arme, il est abattu à bout portant.
"Mort pour la France", une stèle à la croix brisée (symbole d'une vie brisée) est érigée par sa famille en sa mémoire.

À Courcité, les parachutages au terrain "Hamac"

Sur la drop-zone "Hamac", située prés de "La Bouvrie", Barbier (BOA), chef du comité local et Duval de la Montclergerie réceptionnent avec les résistants deux parachutages. Le premier dans la nuit du 7 au 8 juillet, un B24 Liberator largue des agents de l'OSS (Service Secrets US) pour les missions "Dentelle" sur Alençon et "Colère" sur Angers.
Arrêtés le 9 août à Lavardin (Sarthe), cinq d'entre eux sont fusillés à "Nioche" sur Saint- Quen (Loir-et-Cher). Le second dans la nuit du 11 au 12 juillet, deux avions Liberator larguent par erreur deux équipes "Jedburgh" pour la mission "Harry" en Ille-et-Vilaine. Ces deux teams "Guy" et "Gavin" doivent rejoindre la Bretagne. Le 24 juillet, Claude de Baissac "Denis" les met en relation avec "Loulou" Pétri, chef régional FTP.
Ils arrivent le 2 août à Combourg. Parachutés à 120 km des lieux d'opérations et sans contact avec les FFI d'Ille-et-Vilaine, leur mission fut partiellement accomplie.

15 juin 1944, la Gestapo arrête l'épicier Fouchet, son nom est confondu avec celui de Fourré. Il est relâché Le 15 le 20 août 1944.


Contribution et crédit photo Le Bourvellec Eric

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