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Robert Stanford Tuck

Le Wing commander Roland Robert Stanford Tuck DSO, DFC et deux bars, Air Force Cross (1er juillet 1916 – 5 mai 1987) est un pilote de chasse britannique, as de la Seconde Guerre mondiale. Il s’est particulièrement illustré lors de la Bataille d’Angleterre.
Durant la Bataille d’Angleterre il touche un Junkers Ju 88 isolé au-dessus de Cardiff, au Pays de Galles. Avant de fuir, l’avion largue ses bombes au hasard. L’une d’elles tombe sur une caserne de l’armée et tue un seul soldat : John King Spark, le beau-frère de Standford-Tuck
Au mois de juillet et août, son palmarès s’enrichit. Le 18 août, il abat un Junkers Ju 88 et en endommage un autre, mais son avion est touché et il doit sauter en parachute. Le 25 août il abat un Dornier Do 172 au large des côtes galloises, mais son moteur est touché. Planant jusqu’à la côte, il parvient à se poser sur le ventre, pratiquement au bord des falaises.
En septembre, il est nommé chef d'escadrille et prend le commandement de l'escadrille no. 257 Burma , basée à RAF Coltishall , qui vole sur Hawker Hurricane. Le 15 septembre, il emmène au combat son escadrille pour le jour le plus dur de la Bataille d’Angleterre. Sa formation affronte près de soixante appareils ennemis. Il abat un Messerschmitt 110, puis une semaine après un Messerschmitt 109. Le 4 octobre, il abat encore un Junkers Ju 884. Au mois d’octobre, il effectue une visite à son ancienne escadrille no. 92, et après avoir piloté un Spitfire qu’on lui avait prêté, il enregistra une victoire de plus, contre un Messerschmitt 1094.En janvier 1941, il est décoré du Distinguished Service Order (DSO).
En mars 1941, il reçoit une seconde agrafe (Bar) à sa DFC. En avril 1941, alors qu’il prend un verre dans un pub avec quelques camarades, un pressentiment le pousse à sortir au plus vite de cet endroit. Il essaye de persuader ses camarades de partir avec lui : aucun ne veut le suivre. Il sort donc seul. À peine a-t-il parcouru quelques mètres qu’une bombe tombe sur le pub et tue tous ses occupants
Le 21 juin 1941, son Hurricane est touché et il doit sauter en parachute en mer. Un navire britannique le repêche.
En décembre 1941, il est nommé Chef de l’Escadre de Biggin Hill, qui était dotée de Spitfire VB.
En 1941, il réussit à atterrir après avoir été touché, mais à peine a-t-il touché le sol qu’une aile se détache.

Le 28 janvier 1942, alors qu’il participe à une mission sweep (coup de balai) au-dessus de la France, son appareil est touché par des tirs venus du sol près de Boulogne-sur-Mer. Il doit se poser en catastrophe, mais réussit encore à mitrailler une batterie de DCA allemande. Capturé, il n’est pas lynché par les soldats allemands, à sa grande surprise. Les Allemands viennent l’aider à s’extraire de son avion et l’entraînent vers la batterie qu’il a mise hors de combat. Un de ses obus de 20 millimètres a pénétré par la gueule d’un des tubes de même calibre et l’a ouvert comme une banane épluchée. Les Allemands sont si étonnés par cet exploit qu’ils en oublient leurs camarades tués. Il est conduit auprès de l’as allemand Adolf Galland qui l’accueille avec courtoisie. Galland avait réservé le même accueil à un autre as britannique : Douglas Bader, le pilote sans jambes. Au moment de sa capture, Stanford-Tuck avait à son actif 29 victoires aériennes confirmées (27 appareils abattus, deux avions abattus en collaboration), plus six destructions probables, six avions ennemis endommagés et un appareil endommagé en collaboration.

Prisonnier de guerre, Stanford-Tuck est détenu trois ans au Stalag Luft III à Żagań (Sagan). Après plusieurs tentatives d’évasion ratées, il réussit enfin en janvier 1945 à s’évader en compagnie d’un pilote polonais de la RAF, le capitaine Zbishek Kustrzynsky et parvient à rejoindre les lignes soviétiques. Les Soviétiques le renvoient en Grande-Bretagne.
Source Wikipedia
Crédit photo stèle Photo © The Carlisle Kid(cc-by-sa/2.0)

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