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Docteur Dieny et Professeur Lote

En l'honneur du docteur Dieny et du professeur Lote considérés comme des terroristes par les allemands. Ils ont été abattus d'une rafale dans le dos en ce lieu.

Hommage au docteur Diény et au professeur Lote

René Lote est né à Lorient le 16 avril 1881. C'est un brillant germaniste, professeur en Faculté Yves Dieny nait le 27 mai 1911 a Quiévy (Nord). Il est médecin à Lorient

Résident rue Paul Guieysses  ils décident en 1943 de quitter Lorient, bombardée par l'aviation alliée.
Rene Lote s'installe au bourg de Quéven, où il a des attaches familiales, Yves Diény s'installe Mané Rivalain avec sa famille. Il travaille à Lorient et à Quéven.
L'un et autre s'investissent dans la vie locale en proposant leurs services au maire, Louis Kermabon : René Lote devient traducteur d'allemand et Yves Dieny organise une antenne de secours qui arrive à point nommé…

Le 7 août 1944, les alliés entrent à Quéven. Les combats sont intenses et une bonne partie de la population civile se réfugie dans les solides caves de l'andouillerie Crenne, près de la chapelle Saint Eloi.
Là, le docteur Diery seconde par sœur Adeline, constitue des équipes de volontaires : les uns guident les familles vers l'andouillerie d'autres sont brancardiers. Il prépare aussi  l'évacuation de la population.
Les Allemands occupent à nouveau peu à peu la commune. L'officier du poste de commandement de Kerzec est convaincu que René Lote et Yves Deny sont des terroristes amis du capitaine Barbotin, Résistant notoire à Quéven. Ce dernier, arrêté, réussit à s'enfuir.

En ce matin du 18 août, jour où la commune sera incendiée le professeur Lote et le docteur Diény , s'acheminent tranquillement de Mané Rivalain vers le bourg. Une patrouille allemande à leur recherche, les arrête, ils subissent deux interrogatoires à Kerzec puis à Kerlétu.

Dans la soirée, après 21 heures, ils sont conduits à pied, à hauteur du cimetière en direction de Pont-Scorff, encadrés par leurs gardiens. Ces derniers s'ecartent donnant impression aux deux prisonniers qu'ils vont pouvoir rejoindre les lignes américaines. C'est alors qu'ils sont froidement abattus dans le dos et achevés d'un coup de revolver.

Ayant adhéré ou non à un réseau de Résistance, René Lote (61 ans) et Yves Diény (33 ans) ont fait acte de Résistance », comme en atteste en 1947 Joseph Kerbellec, maire de Quéven. Déclarés "Morts pour la France", ils reposent tous deux au cimetière de Quéven.

Contribution et crédit photo Le Bourvellec Eric

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