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Abri Sadi Carnot

A l’encontre de la Convention de Genève, dans l’abri occupé par des civils, des caisses de munitions sont entreposées ; elles voisinent avec des bidons d’essence alimentant le groupe électrogène allemand. Le 9 septembre à 2h30, dans la nuit du vendredi au samedi, résonnent de violentes explosions côté Tourville. La forme du lieu en faisant un canon, le tunnel s’embrase. Sur les causes de cette catastrophe, les témoignages des rescapés diffèrent : altercation entre officiers allemands, cigarette mal éteinte, fausse manœuvre pour allumer le groupe électrogène ; en tout cas, les conséquences en sont désastreuses. Pour preuve, les flammes qui s’échappent des deux accès de l’abri : le tunnel s’est transformé en une véritable fournaise asphyxiant et brûlant tout. C'est dans la nuit du 8 au 9 septembre 1944 qu'a lieu la catastrophe2. À 2 heures 30 du matin, un soldat Todt chargé du groupe électrogène qui alimente l'abri se lève pour le mettre en marche. À la suite d'une fausse manœuvre, un incendie éclate. À proximité se trouvait un groupe électrogène de secours utilisé pour la lumière et tout à côté une réserve assez grande de carburant. Enfin, une grande quantité de munitions était entreposée dans l’abri. Ceux qui réagissent rapidement sortent dans les fumées après avoir monté les 154 marches de l’escalier. Un grondement sourd d'une énorme puissance ébranle la voûte. Ceux qui sont au bout du tunnel sont éjectés comme des fétus de paille. Les autres sont coincés contre la grille qui s'est refermée sous le choc ou morts à l’intérieur. Toutes les munitions ont explosé transformant le long tunnel en un véritable canon. Les flammes s'élèvent à 30 mètres au-dessus de l'entrée. 371 Français sont morts, carbonisés d'un seul coup ; cinq à six cent Allemands auraient été tués. Victor Eusen est au nombre des victimes Source Wikipédia

Crédit photo Philippe Boudot.

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